Lorenzo Berkshire

Lorenzo est né dans une famille respectée du monde sorcier, bien loin du tumulte et de la noirceur entourant les partisans de Voldemort. Les Barkshire n’ont jamais trempé dans la magie noire, au contraire, ils sont reconnus pour leur expertise dans des domaines essentiels mais pacifiques : l’herbologie pour son père, réputé pour ses serres glissant presque vers l’extraordinaire, et les potions médicinales pour sa mère, dont les remèdes sont utilisés tant à Sainte Mangouste que dans plusieurs écoles de magie européennes.

 

Il a grandit dans une atmosphère chaleureuse, entouré d’amour, d’encouragement et d’une grande liberté lui-même. Ses parents ont toujours voulu qu’il développe son indépendance, sa curiosité, et surtout son sens moral. Ils lui ont très tôt expliqué l’importance de ses tenir loin de l’idéologie de Voldemort.

 

Adorable, observateur et déjà charismatique, Lorenzo était le genre d’enfant à pouvoir parler pendant des heures de la forme précise d’une feuille ou de l’odeur d’une potion. Sa douceur naturelle et son sourire en faisaient quelqu’un de profondément attachant. Pourtant, ceux qui le connaissaient intimement savaient déjà qu’il n’était pas simplement gentil, il possédait cette vivacité intérieure, cette lucidité qui donnait parfois l’impression qu’il comprenait bien plus que son âge ne le laissait penser.

 

Lorsque la répartition l’envoya à Serpentard, beaucoup furent étonnés. Son tempérament éclatant et amical semblait fait pour Gryffondor ou Poufsouffle, mais le Choixpeau vit ce que les autres ne voyaient pas encore, son ambition raffinée, son esprit stratégique, son intelligence sociale et cette capacité presque innée à manipuler les perceptions que les gens avaient de lui.

 

À Poudlard, Lorenzo devint rapidement un visage familier dans les couloirs. Il se lia d’amitié avec des élèves de toutes les maison, ce qui était rare chez les Serpentard de cette époque, renforçant alors le sentiment qu’il aurait du aller dans une autre maison. On le surnomma « le petit rayon de soleil de la maison aux cachots », parce qu’il insufflait de la légèreté même dans les endroits où régnaient froideur et tensions.

 

Les professeurs l’adorraient, toujours poli, toujours appliqué, brillant en potions comme en botanique, héritage évident de sa famille. Les élèves eux, le trouvaient charmant, parfois un peu trop. Très vite Lorenzo gagna un autre surnom : « le briseur de cœur », car il avait ce talent particulier pour faire battre des cœurs.. et repartir avec le sourire sans jamais s’attacher.

 

Car si Lorenzo brillait, il n’était pas aveuglé par sa propre lumière, il savait s’en servir. Sous son air doux se cachait un esprit affûté, capable de devenir étonnamment froid lorsque la situation l’exigeait. Il sait choisir ses mots, manier le charme comme une arme avec subtilité. Ses proches, Mattheo en tête, savaient pertinemment qu’il peut devenir intimidant en un claquement de doigts, passant du gentil Serpentard solaire au serpent calculateur qui n’hésite pas à faire ce qu’il faut pour obtenir ce qu’il veut. Et c’était encore plus effrayant qu’un méchant assumé.

 

Ce qui unit Lorenzo au reste du groupe, ce n’est ni la nature du sang, ni les apparences. C’est un mélange de loyauté, de respect et surtout de confiance. Il sait ce que vivent ses amis issus de lignées liées aux Mangemorts et à Voldemort. Il a entendu les récits des enseignements sombres qui leur étaient imposés dès l’enfance. Et ça lui faisait peur. Une peur silencieuse mais bien présente. Et cette peur le rend encore plus loyal, encore plus protecteur envers Mattheo et des autres. Dans le groupe, Lorenzo est égal à tous, jamais dans la compétition, jamais dans la domination. L est le soutien, la chaleur, l’humour, mais aussi celui qui sait replacer les choses avec une froide lucidité quand c’est nécessaire.